Louise Violet France 2024 – 109min.

Critique du film

Alexandra Lamy en maîtresse d’école

Critique du film: Maxime Maynard

Pour son nouveau film, Eric Besnard transporte Alexandra Lamy au 19e Siècle. Magnétique, doux et esthétique, «Louise Violet» promet un bon moment de cinéma, le tout accompagné de magnifiques décors naturels.

En 1889, Louise Violet (Alexandra Lamy) est institutrice. Mutée dans un petit village de la campagne française, elle doit y organiser l’école de la république: laïque, gratuite et, surtout, obligatoire. Un nouveau modèle qui ne fait pas l’unanimité auprès des fermiers du coin. Aidée par Joseph (Grégory Gadebois), le maire du village, l’enseignante a du pain sur la planche.

Après «Délicieux» en 2021 et «Les Choses Simples» en 2022, le réalisateur et scénariste Eric Besnard présente une nouvelle illustration du passé français et met à nouveau en scène les bienfaits d’un retour à la nature. Deux sujets de prédilection qui s’entremêlent agréablement pour présenter le récit fictif, certes, mais pourtant si réel, de Louise Violet. Et à travers son histoire, c’est celle de la France qui est contée.

Aidée par la fluidité de dialogues joliment composés, Alexandra Lamy s’empare avec panache de son personnage et arrive à faire oublier quelques tonalités parfois mécaniques. Habitué de la caméra d’Eris Besnard, Grégory Gadebois offre une nouvelle fois un dosage émotionnel adapté pour créer le personnage de Joseph, mi-bourru, mi-attachant. Un duo de tête intrigant qui s’entoure de jeunes actrices et acteurs à l’énergie communicative.

Au cœur de la nature, dans les départements Haute-Loire et Puy-de-Dôme, le cinéaste pose sa caméra. Loin des paysages urbains si fréquents sur les écrans, il balade le public à travers les forêts, au bord des ruisseaux, en hiver comme au printemps. Un décor et des couleurs sublimes que Laurent Dailland, directeur de la photographie, capture avec soin. À travers ses images, nous découvrons le quotidien, pas toujours simple, d’une époque déjà lointaine. Et, sans chambouler le paysage cinématographique, «Louise Violet» met en scène un extrait de vie agréablement exposé pour le plus grand plaisir du public.

11.11.2024

4

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Commentaires

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Eric2017

il y a 16 jours

Un film à la limite de l'ennui. J'aime beaucoup Alexandra Lamy et Gregory Gadebois et se sont eux qui m'ont fait aller voir ce film. Lamy n'est pas toujours crédible dans ce scénario. Quant à Gadebois il est comme toujours parfait. Sinon c'est un film que je qualifierais de très moyen. (G-10.11.24)Voir plus

Dernière modification il y a 16 jours


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